Rollinat ou le refus de la gloire : du triomphe parisien à l’exil de Fresselines.
De Los Angeles à Fresselines, les vagues se répondent. Dans une « beach house » battue par l’océan, je rouvre Les Névroses de Maurice Rollinat, ce poète fin-de-siècle devenu phénomène malgré lui, fêté par Paris avant de s’enfuir vers la Creuse. L’exemplaire que je présente est exceptionnel : envoi à Octave Mirbeau, et lettre originale où Rollinat remercie un collaborateur du Pierrot, la revue de Willette, pour un article à son sujet et cette pièce de vers mystérieuse envoyée avec cette lettre...
En suivant ces traces, c’est toute une époque qui resurgit : Montmartre, le Chat Noir, Monet à Fresselines, Sarah Bernhardt, la gloire, la fuite, la mélancolie. Un voyage à travers un livre, une vie et quelques vagues.
La haute couture du livre : Pierre-Lucien Martin
Entre artisan et artiste, Pierre-Lucien Martin a redonné à la reliure son langage propre : lignes pures, formes géométriques, harmonie parfaite.
Portrait d’un relieur majeur du siècle, où chaque couture devient un geste d’équilibre à travers cette reliure caractéristique de l’oeuvre de Pierre-Lucien Martin du livre Ubu enchaîné, précédé de Ubu Roi, d’Alfred Jarry.
Un trésor de bibliophile, Les vingt et un jours d’un neurasthénique…
De tous les livres du Cabinet de Lecture, celui-ci est l’un des plus beaux et des plus précieux, à plus d’un titre…

