Rollinat ou le refus de la gloire : du triomphe parisien à l’exil de Fresselines.
De Los Angeles à Fresselines, les vagues se répondent. Dans une « beach house » battue par l’océan, je rouvre Les Névroses de Maurice Rollinat, ce poète fin-de-siècle devenu phénomène malgré lui, fêté par Paris avant de s’enfuir vers la Creuse. L’exemplaire que je présente est exceptionnel : envoi à Octave Mirbeau, et lettre originale où Rollinat remercie un collaborateur du Pierrot, la revue de Willette, pour un article à son sujet et cette pièce de vers mystérieuse envoyée avec cette lettre...
En suivant ces traces, c’est toute une époque qui resurgit : Montmartre, le Chat Noir, Monet à Fresselines, Sarah Bernhardt, la gloire, la fuite, la mélancolie. Un voyage à travers un livre, une vie et quelques vagues.
Colette et l’Envers du Music Hall
Elle fût l’écrivaine la plus photographiée du 20e siècle, mais c’est là la moindre de ses qualités. Femme exceptionnelle à bien des égards, la BNF lui consacre une grande exposition et je m’en réjouis.
C’est l’occasion pour le Cabinet de Lecture de mettre en avant cette personnalité singulière à travers une pièce tout à fait exceptionnelle disponible chez le Cabinet de Lecture. Une pièce de collection pour tout amateur de Colette digne de ce nom.