Les névroses, Maurice ROLLINAT

4 000,00 CHF

G.Charpentier, Paris 1883, 188×128 mm

Édition originale sur papier courant.

Ouvrage illustré d’un portrait de l’auteur par F. Desmoulin en frontispice.

Publié en 1883, Les Névroses constitue l’œuvre maîtresse de Maurice Rollinat et l’un des sommets de la poésie fin-de-siècle. Influencé par Baudelaire, dont il prolonge la veine noire et musicale, à la frontière du cri et du chant. L’accueil critique fut retentissant, notamment grâce notamment au soutien d’Octave Mirbeau, qui salua dans ce livre une œuvre de « douleur pure » et d’une puissance visionnaire. 

Précieux envoi autographe à Octave Mirbeau :

« A Octave Mirabeau, en toute amitié littéraire...et sans littérature. Maurice Rollinat 1884.»

La relation entre Maurice Rollinat et Octave Mirbeau fut marquée par une proximité artistique et intellectuelle profonde. Mirbeau, critique littéraire influent joua un rôle décisif dans la reconnaissance de Rollinat, en particulier lors de la publication des Névroses, qu’il salua comme l’expression d’un génie singulier et douloureux. Rollinat, de son côté, voyait en Mirbeau un esprit libre et corrosif, partageant avec lui un goût pour la lucidité tragique, l’anticonformisme et une défiance radicale envers les institutions.

Exemplaire truffé d’une lettre datée du 14 aout 1889 écrite depuis Fresselines (Creuse), village dit de la “Vallée des peintres” le 14 août 1889.

Dans cette lettre il évoque un article paru sur lui dans le Journal de la Villette, dont il remercie l’auteur, le rédacteur en chef ou bien le propriétaire du journal, Joseph Blanchard. La lettre accompagnait jadis une « pièce de vers inédite » pour le Livre d’or du journal.

La maison de Fresselines, baptisée La Pouge, fut le cœur battant de l’existence poétique et spirituelle de Maurice Rollinat. Cette demeure isolée au cœur de la Creuse devint non seulement un refuge mais un véritable centre de rayonnement artistique. 

C’est là que Rollinat composa ses œuvres les plus profondes, accueillant autour de lui des amis écrivains, musiciens et peintres — dont Claude Monet. Séduit par la lumière de la vallée de la Creuse, le peintre séjourna 3 mois à Fresselines en 1889 et y réalisa 23 toiles inspirées des paysages locaux. 

Sa compagne malade, l’actrice Céclie Pouettre connue au Chat Noir sous le nom de scène de « Madame de Gournay », Maurice Rollinat se retire définitivement en 1883 dans la maison de Fresselines où il vécu reclus, alternant périodes de création et crises d’effondrement nerveux jusqu’à sa mort. 

Superbe exemplaire en demi maroquin chocolat parfaitement établi par Stroobants qui illustre la vie de l’auteur, entre souffrance, création et amitiés littéraires.

4000 euros

G.Charpentier, Paris 1883, 188×128 mm

Édition originale sur papier courant.

Ouvrage illustré d’un portrait de l’auteur par F. Desmoulin en frontispice.

Publié en 1883, Les Névroses constitue l’œuvre maîtresse de Maurice Rollinat et l’un des sommets de la poésie fin-de-siècle. Influencé par Baudelaire, dont il prolonge la veine noire et musicale, à la frontière du cri et du chant. L’accueil critique fut retentissant, notamment grâce notamment au soutien d’Octave Mirbeau, qui salua dans ce livre une œuvre de « douleur pure » et d’une puissance visionnaire. 

Précieux envoi autographe à Octave Mirbeau :

« A Octave Mirabeau, en toute amitié littéraire...et sans littérature. Maurice Rollinat 1884.»

La relation entre Maurice Rollinat et Octave Mirbeau fut marquée par une proximité artistique et intellectuelle profonde. Mirbeau, critique littéraire influent joua un rôle décisif dans la reconnaissance de Rollinat, en particulier lors de la publication des Névroses, qu’il salua comme l’expression d’un génie singulier et douloureux. Rollinat, de son côté, voyait en Mirbeau un esprit libre et corrosif, partageant avec lui un goût pour la lucidité tragique, l’anticonformisme et une défiance radicale envers les institutions.

Exemplaire truffé d’une lettre datée du 14 aout 1889 écrite depuis Fresselines (Creuse), village dit de la “Vallée des peintres” le 14 août 1889.

Dans cette lettre il évoque un article paru sur lui dans le Journal de la Villette, dont il remercie l’auteur, le rédacteur en chef ou bien le propriétaire du journal, Joseph Blanchard. La lettre accompagnait jadis une « pièce de vers inédite » pour le Livre d’or du journal.

La maison de Fresselines, baptisée La Pouge, fut le cœur battant de l’existence poétique et spirituelle de Maurice Rollinat. Cette demeure isolée au cœur de la Creuse devint non seulement un refuge mais un véritable centre de rayonnement artistique. 

C’est là que Rollinat composa ses œuvres les plus profondes, accueillant autour de lui des amis écrivains, musiciens et peintres — dont Claude Monet. Séduit par la lumière de la vallée de la Creuse, le peintre séjourna 3 mois à Fresselines en 1889 et y réalisa 23 toiles inspirées des paysages locaux. 

Sa compagne malade, l’actrice Céclie Pouettre connue au Chat Noir sous le nom de scène de « Madame de Gournay », Maurice Rollinat se retire définitivement en 1883 dans la maison de Fresselines où il vécu reclus, alternant périodes de création et crises d’effondrement nerveux jusqu’à sa mort. 

Superbe exemplaire en demi maroquin chocolat parfaitement établi par Stroobants qui illustre la vie de l’auteur, entre souffrance, création et amitiés littéraires.

4000 euros