Société Littéraire de France, 1917, In-12.
Plein reliure maroquin rouge, doublée, Le contreplat est somptueusement habillé d’un papier marbrée, dans des nuances de rouge cramoisi et bordeaux, aux effets de nuages sombres et lumineux.
Il est bordé d’un large encadrement intérieur en maroquin, orné d’un décor doré à la feuille, composé de :
Filets dorés doubles, finement poussés à chaud
Une roulette décorative de feuillage stylisé, de style néo-Louis XVI ou Empire, richement détaillée
Filet perlé intérieur
Tranches dorées sur témoins, avec roulette fleurie en tête
Tête dorée, non rogné.
Nombreux dessins en noir et blanc de Gus Bofa, en et hors texte
Un des 40 exemplaires sur Vélin d’Arches
Envois significatifs de Bofa et de Mac Orlan
Un dessin original de Bofa, signé des initiales “BF”.
La dédicace illustrée est à l’intention de Gustave Chapon (1864-1933) auquel appartient le volume. Collaborateur de Bofa ainsi que de Mac Orlan, Gustave Chapon était un bibliophile, critique littéraire et collectionneur d’art français. Gus Bofa a collaboré avec Gustave Chapon sur plusieurs projets éditoriaux et ce dernier a joué un rôle dans l’édition de certains des ouvrages de Mac Orlan.
Pleine reliure maroquin doublement signée, ce qui est extrêmement rare. La double signature Bernasconi et Goix indique une collaboration d’atelier, dans les années 1920–1930, lorsque certains grands relieurs travaillaient ensemble sur des commandes prestigieuses.
Auguste Bernasconi (1879–1967) est bien documenté : ancien ouvrier chez Marius Michel, il fonde son propre atelier et se spécialise dans les reliures d’art luxueuses, aux décors sobres et élégants.
Goix, plus discret, était probablement un associé ou contremaître, ou un relieur indépendant ayant coopéré ponctuellement avec Bernasconi sur certaines pièces de luxe.
La co-signature de deux relieurs n’était pas courante : cela désigne souvent un travail exécuté dans un même atelier avec distinction d’intervention, ou une commande prestigieuse pour un client important, où l’on voulait reconnaître deux maîtres relieurs.
Superbe exemplaire.
Société Littéraire de France, 1917, In-12.
Plein reliure maroquin rouge, doublée, Le contreplat est somptueusement habillé d’un papier marbrée, dans des nuances de rouge cramoisi et bordeaux, aux effets de nuages sombres et lumineux.
Il est bordé d’un large encadrement intérieur en maroquin, orné d’un décor doré à la feuille, composé de :
Filets dorés doubles, finement poussés à chaud
Une roulette décorative de feuillage stylisé, de style néo-Louis XVI ou Empire, richement détaillée
Filet perlé intérieur
Tranches dorées sur témoins, avec roulette fleurie en tête
Tête dorée, non rogné.
Nombreux dessins en noir et blanc de Gus Bofa, en et hors texte
Un des 40 exemplaires sur Vélin d’Arches
Envois significatifs de Bofa et de Mac Orlan
Un dessin original de Bofa, signé des initiales “BF”.
La dédicace illustrée est à l’intention de Gustave Chapon (1864-1933) auquel appartient le volume. Collaborateur de Bofa ainsi que de Mac Orlan, Gustave Chapon était un bibliophile, critique littéraire et collectionneur d’art français. Gus Bofa a collaboré avec Gustave Chapon sur plusieurs projets éditoriaux et ce dernier a joué un rôle dans l’édition de certains des ouvrages de Mac Orlan.
Pleine reliure maroquin doublement signée, ce qui est extrêmement rare. La double signature Bernasconi et Goix indique une collaboration d’atelier, dans les années 1920–1930, lorsque certains grands relieurs travaillaient ensemble sur des commandes prestigieuses.
Auguste Bernasconi (1879–1967) est bien documenté : ancien ouvrier chez Marius Michel, il fonde son propre atelier et se spécialise dans les reliures d’art luxueuses, aux décors sobres et élégants.
Goix, plus discret, était probablement un associé ou contremaître, ou un relieur indépendant ayant coopéré ponctuellement avec Bernasconi sur certaines pièces de luxe.
La co-signature de deux relieurs n’était pas courante : cela désigne souvent un travail exécuté dans un même atelier avec distinction d’intervention, ou une commande prestigieuse pour un client important, où l’on voulait reconnaître deux maîtres relieurs.
Superbe exemplaire.
